Au temps de la "Belle Epoque" : les pionniers de l’automobile
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Si l’invention du moteur à explosion par le Belge Lenoir remonte à 1860, la première voiture à essence digne de ce nom date de 1886 : on la doit à l’Allemand Benz (dont la fille s’appelle Mercedes).
Très vite, les marques apparaissent : Peugeot en 1891, Renault en 1898, F.I.A.T. (1899), Rolls et Royce (GB) en 1906, pour ne citer que ces quelques exemples. Bien sûr, seuls les gens fortunés peuvent alors acheter ce nouveau mode de transport.
Ces engins atteignent rapidement les 60 km/h voire les 120 km/h pour les modèles de course, d’autant plus que Michelin crée le pneumatique automobile en 1895. Mais, la vitesse est limitée à 20 km/h en ville et 30 km/h sur route en 1899. En 1910, Barney Osfield atteint les 220 km/h à bord de sa voiture de course Benz.
Si le permis de conduire est déjà nécessaire (1893), la première pompe à essence n’apparaît qu’en 1901 (le carburant s’achète alors... en pharmacie). Notons que le rétroviseur et l’essuie-glace sont encore en option sur le modèle Ford T de 1908 !
Photographie du Salon de l’automobile : la concurrence est déjà là !
Affiche de publicité humoristique pour une marque de pneumatique...
Voici quelques documents ci-dessous tirés de la presse populaire ("Le Petit Journal", supplément illustré du dimanche, numéros sélectionnés de 1894, 1899, 1900, 1901, 1902, 1903, 1904, 1905, 1906 et 1907). Vous pouvez les consulter sur le site des Archives Nationales (http://gallica.bnf.fr).
Observez bien les représentations faites de l’automobile et trouvez des indices sur :
l’évolution technique (aspect et équipement de l’automobile),
les valeurs (nouvelles pour l’époque) associées à l’automobile,
les dangers de la route et leurs causes apparentes,
la mise en scène recherchée par le journal pour attirer les lecteurs.