Nous connaissons les débuts de la "Guerre de 100 Ans" (1337-1453) grâce aux écrits de l’historien valenciennois Jean Froissart (1337-1404) qui, dans ses "Chroniques", mentionne le pillage d’Orchies par le comte du Hainaut (Guillaume II), allié du roi d’Angleterre Edouard III, ... Ce fait historique, semble-t-il, eut lieu le 1er août 1340.

En ce mois de mai 2010 s’ouvre l’Exposition Universelle de Shanghaï, vitrine du savoir-faire chinois et de sa place dans la mondialisation. Mais, ce n’est pas la première...
Celle de Londres en 1851 témoignait de l’avancée technologique issue de la Révolution industrielle. C’est à l’occasion de celle de 1889 que fut inaugurée la Tour Eiffel à Paris (pour le centenaire de la Révolution). Si comparaison n’est pas raison, peut-on néanmoins trouver des points communs entre celle de 2010 et celle de 1900 ?

A la fin de l’Antiquité, la cité d’Orchies existe sans doute déjà (on a retrouvé des vestiges gallo-romains lors de fouilles archéologiques sur la Z.A.C. en 2010). Après l’arrivée des peuples germaniques (IIIe et Ve siècles), elle entre dans la période médiévale et appartient finalement... au comté de Flandre (IXe siècle) ; mais en 1188, le comte Philippe d’Alsace lui accorde sa liberté par une charte communale.

Une charte communale : ancien titre concédant des franchises et des privilèges à un bourg.

Ecrivain renommé, Emile Zola (1840-1902) s’engage en 1898 dans la défense du capitaine d’artillerie Dreyfus, condamné injustement à la déportation au bagne pour espionnage, par un retentissant article de presse : "J’accuse... !" (Une du journal "L’Aurore" du 13/01/1898). Véritable "coup d’éclat médiatique" selon l’historien Michel Winock.

Cette date est bien sûr celle de la commémoration de la chute du palais des Tuileries à Paris (10 août 1792), annonçant la fin de la monarchie.

Mais, saviez-vous que ce jour (10 août 1793) est également celui de la promulgation de la Constitution de l’an I de la République par la Convention ?

A cette occasion, une grande fête civique fut organisée à Paris... notamment sur l’emplacement de la Bastille détruite.

C’est le curé jureur d’Orchies, Philippe Ortal, alors réfugié à Douai puisque notre ville était occupée par les Autrichiens, qui fut envoyé par le canton pour participer à cette fête républicaine.