En avoir le coeur net

Remonter

  

   Il saisit son couteau, celui que Taz, ironie du sort, lui avait acheté, celui qu'il gardait dans sa botte  puis sanglotant et hurlant il découpa le corps froid de son ami. La chair qu’il se força à avaler lui permit de survivre quatre jours de plus. Ensuite il fut gagné par la répugnance, le dégoût.

   Il resta longtemps près de Taz ou plutôt près de ce qui restait de lui. Il pria, lui demanda pardon.